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Origi mène le contre belge à 4 contre 2, mais laisse la charge de construire le jeu à Hazard, qui accélère et décale Mirallas sur la droite de la surface dans le bon tempo. Dans la même position que Sissoko pour la France contre la Suisse, le n°11 place un plat du pied droit croisé qu'Akinfeev repousse du bout du pied.

Kerzakhov, qui a marqué contre la Corée du Sud sur son premier ballon, n'avait jusqu'alors jamais cadré la moindre frappe dans un tournoi majeur, en 15 tentatives.

Aleksandr Samedov, peut-être le moins en vue côté russe, cède sa place au vétéran Aleksandr Kerzakhov pour le temps additionnel.

La Belgique ouvre le score ! De Bruyne lance le contre depuis son camp, avant de servir Hazard sur la gauche. Après un temps de fixation, le n°10 accélère et dépose littéralement Eshchenko, avant de jouer en retrait pour Origi, qui conclut ce superbe travail d'un plat du pied puissant sous la barre.

Les Belges sont enfin tranchants en cette fin de rencontre et multiplient les offensives. Côté gauche, Mirallas réalise un bon travail avant de servir Hazard dans la surface. Après trois touches de balle pour trouver un angle de frappe, le joueur de Chelsea tente sa chance mais est contré. Le corner à suivre permet à Fellaini de placer une tête, qui passe largement au-dessus.

Alors que tout laissait penser à une frappe sur la droite, pour un gaucher, c'est Mirallas qui se charge du coup-franc avec son pied droit, côté ouvert. Complètement pris à contre-pied, Akinfeev voit de loin sa frappe à ras de terre échouer sur son poteau gauche. Quelle opportunité pour la Belgique !

Shatov, excellent ce soir sans parvenir à se montrer décisif, cède sa place à Dzagoev pour le dernier quart d'heure.

Après un centre d'Hazard mal repoussé, Alderweireld récupère à l'entrée de la surface et obtient un excellent coup-franc pour une main d'Ignashevich. Grosse occasion à venir pour les Diables.

Trouvé plein axe à 30 mètres, Shatov décale sur un pas Eshchenko venu apporter le surnombre. En pleine course, le n°22 tente sa chance en force et sans contrôle, mais n'accroche pas le cadre.

Touché par des crampes, Aleksandr Kokorin est aidé à récupérer par Thibaut Courtois, fair-play sur ce coup-là. On assiste très souvent à ce genre de scènes depuis le début de la compétition.

Thibaut Courtois, peu inquiété ce soir à Rio, n'a toujours pas perdu avec la sélection belge (12 victoires, 6 nuls).

La Russie n'a conservé sa cage inviolée qu'une fois lors de ses 7 dernières sorties en Coupe du Monde, face à la Tunisie (2-0), le 5 juin 2002, date de son dernier succès dans la compétition reine.

Après une très belle séquence de possession de balle, toute en technique et en feinte de corps, Faizulin obtient un corner côté gauche. Van Buyten d'impose de la tête.

Kevin Mirallas, aujourd'hui joueur d'Everton après être passé par Saint-Etienne et Lille notamment, entre en jeu à la place de Dries Mertens, de très loin le meilleur côté belge dans ce match, mais très discret depuis la 50e minute.

Toby Alderweireld, le défenseur latéral droit de l'Atlético de Mardid, reçoit un carton pour un tacle mal maîtrisé sur Kanunnikov et, pour ainsi dire, l'ensemble de son oeuvre dans ce match.

Les Russes mènent une attaque plein axe avec Kokorin, qui lance Shatov devant lui. Van Buyten s'impose à la course et parvient à concéder un corner, côté gauche. Celui-ci est repoussé par la tête de Fellaini, qui offre une seconde chance à Kombarov. C'est de nouveau sans danger.

La Russie est invaincue lors de ses 11 derniers matchs, toutes compétitions confondues (7 victoires, 4 nuls) et une défaite contre l'Irlande du Nord (0-1), le 14 août 2013.

Andrey Eshchenko (Anzhi Makhachkala), entre en jeu à la place d'Aleksei Kozlov (Dynamo Moscou).

Les Belges sont mieux depuis l'entrée d'Origi et jouent beaucoupl plus haut, à l'image d'Hazard, enfin trouvé en position offensive. Sans toutefois se montrer très dangereux.

La Belgique reste sur une belle série de 7 matchs sans défaite en Coupe du Monde (2 victoires, 5 nuls). Les Diables n'ont plus perdu depuis 1994 et un match contre l'Arabie Saoudite (0-1) marqué par un but exceptionnel de Saeed Al-Owairan, au terme d'une chevauchée restée dans toutes les mémoires.

Trouvé au niveau du point de penaly par Hazard pour son premier ballon, Origi se retrouve au sol après un très léger contact avec Shatov. M. Brych ne bronche pas et laisse le jeu se poursuivre.

Les Russes progressent sur la droite avec Kanunnikov qui a changé de côté, avant de centrer au point de penalty, où Kokorin lance un ciseau retourné, manqué, qui fait passer un frisson dans la défense belge.

Complètement sevré de ballons dans ce match et absolument jamais dangereux, Romelu Lukaku cède sa place au jeune Divock Origi (19 ans), sociétaire du Losc.

Les 8 derniers buts de la Russie en Coupe du Monde ont tous été inscrits en seconde période, dont 5 dans les 20 dernières minutes de jeu.

Pour une intervention complètement ratée sur Shatov au milieu du terrain, avec les bras, Witsel écope d'un carton jaune logique.

Encore une fois un centre russe, venu de la droite, est mal dégagé par la défense belge. A la retombée au second poteau, Glushakov tente une demi-volée de l'extérieur du pied gauche, dans un angle très compliqué. Sa frappe passe un bon mètre au-dessus mais le danger se rapproche.

Au terme d'une belle action placée des Russes, conclue par un centre mal dégagé, Kombarov se précipite à l'entrée de la surface pour proposer une solution. Bien repris par Van Buyten, le latéral russe obtient un corner. Celui-ci ne donne rien.

Lors de leurs dix dernières rencontres de Coupe du Monde, les Belges n'ont gardé leur cage inviolée qu'une seule fois. C'était lors de leur rencontre face aux Pays-Bas en 1998 (0-0). Ils ont encaissé au moins un but lors de leurs sept derniers matchs.

Axel Witsel est contraint de quitter le terrain pour recevoir des soins après un choc lors d'un duel aérien. Les Belges évoluent à 10 pour l'action suivante.

Les Belges ne proposent aucun mouvement, aucune solution pour le porteur du ballon, contraint de chercher systématiquement une passe difficile, souvent sans succès. Autre point inquiétant, les joueurs offensifs sont contraints par les latéraux russes de venir défendre, à l'image d'Eden Hazard sur l'action précédente, positionné au niveau de sa propre surface de réparation.

Trouvé sur la droite, Mertens parvient à centrer fort entre le point de penalty et les 5m50. Esseulé dans la surface, Lukaku ne parvient pas à couper la trajectoire et les Russes peuvent se dégager sans souci.

Sur un très long ballon dans la surface, Kanunnikov est sanctionné pour une charge dans le dos de Van Buyten, pourtant pas évidente.

Sur la gauche, Kanunnikov déborde sans être attaqué et dispose de tout son temps pour centrer au point de penalty. Très mal marqué par les deux défenseurs centraux belges, Kokorin s'applique pour piquer sa reprise décroisée de la tête. Le ballon vient mourir au ras du poteau droit de Thibaut Courtois, qui semblait largement battu sur le coup. Que d'erreurs défensives belges sur cette action ! Sans conséquence pour l'instant.

Sur un corner frappé depuis la droite et mal dégagé par la défense belge, Faizulin tente une reprise de volée compliquée, qui part fort mais passe largement au-dessus des buts de Courtois.

La Belgique a l'occasion de remporter ses deux premiers matchs en Coupe du Monde pour la quatrième fois après 1982, 1990 et 1994.

La Russie obtient un corner sur la gauche, boxé avec autorité par Courtois très loin de sa ligne. Le portier belge obtient même un coup-franc de dégagement.

La Russie part en contre avec Kokorin, qui se présente à pleine vitesse face à Kompany. Avec beaucoup de métier - et de talent -, le capitaine belge intervient avec une feinte de corps digne d'un attaquant pour déstabiliser le n°9 russe. Superbe intervention.

Sur un centre contré de Vertonghen, mal dégagé par la défense russe, Lukaku hérite du ballon dans la surface. A 15 mètres, le n°9 tente la frappe en pivot mais est contré par Berezutski.

Pour un pied haut et dangereux sur Mertens, qui avait fait à peu près le même geste, Glushakov reçoit le premier carton de ce match. Décision sévère de M. Brych.

Sur la droite de la surface, Mertens réalise un nouveau dribble efficace sur Kombarov, intérieur-extérieur, avant de centrer très fort au cordeau, où Akinfeev coupe la trajectoire pour boxer le cuir avec autorité sous la menace de Romelu Lukaku.

Shatov tente sa chance dans une position compliquée, sur la gauche à près de 30 mètres. Sa frappe est cadrée mais manque vraiment de puissance pour inquiéter Thibaut Courtois.

Mise à part la capacité individuelle de Dries Mertens à accélérer le jeu, les Diables Rouges sont absolument inoffensifs dans cette première demi-heure. A l'image d'Eden Hazard, bien marqué et incapable de réaliser la moindre différence, les Belges ne sont pas vraiment inspirés pour l'instant.

Visiblement touché, Thomas Vermaelen est contraint de céder sa place. Il est suppléé par Jan Vertonghen et la Belgique retrouve la défense qui avait débuté face à l'Algérie.

Côté gauche, Kanunnikov est trouvé. Le n°6 se recentre balle au pied en progressant vers l'avant, avant d'adresser une frappe puissante du pointu, qui oblige Courtois à se détendre, sans trop de difficulté.

C'est encore Mertens qui parvient à créer le décalage sur la droite, sans parvenir à ajuster son centre en bout de course. Avec un peu plus de précision dans le dernier geste, le n°14 pourrait être encore beaucoup plus dangereux.

Servi sur la gauche de la surface, Kanunnikov est mis au sol par Alderweireld mais n'obtient pas de coup de sifflet de la part de M. Brych. Faizulin récupère derrière mais ajuste mal son centre, qui ne trouve pas preneur.

Mertens réalise un nouveau dribble de qualité à l'entrée de la surface, côté droit, et obtient un corner. Celui-ci ne donne rien.

Servi sur la droite de la surface, Mertens part au duel un-contre-un avec Kombarov, avant d'adresser un centre-tir un peu raté qui ne trouve ni le but ni un partenaire.

Kanunnikov réussit à déborder Alderweireld sur le côté gauche, avant de centrer en bout de course. C'est trop fort et impossible à négocier pour ses partenaires dans l'axe.

Servi très loin des buts, Mertens progresse balle au pied, éliminant deux adversaires au passage avec ses crochets courts, avant de frapper en force des 25 mètres. Pris de l'extérieur du pied droit, le ballon fuit le cadre par la droite et n'inquiète pas Akinfeev.

Décalé côté droit par Fellaini, Alderweireld revient sur son pied gauche avant de centrer fort au second poteau. Trop fort, puisque le ballon sort directement des limites du terrain sans trouver preneur.

Au terme d'un superbe mouvement en contre menée par De Bruyne, Mertens est servi sur la droite de la surface. Le joueur du Napoli tente de servir Lukaku plein axe alors qu'une frappe semblait possible. Ignashevich coupe la trajectoire et dégage son camp.

Du gardien Akinfeev au buteur Kerzakov, en passant par le capitaine Ignachevith ou encore Anioukov ou Berezoutski, ils comptent tous entre 60 et 100 sélections, ce qui fait de cette sélection russe l'une des plus expérimentées de cette Coupe du Monde.

Sur la gauche, Shatov se recentre balle au pied pour trouver un angle de frappe mais pousse un peut trop son ballon sur le dernier contrôle. Du bout du pied, il parvient à décaler Faizulin plein axe, qui frappe à ras de terre du pied gauche après un contrôle très moyen. Courtois se détend sur sa droite et repousse le danger d'une main ferme.

Akinfeev s'impose des poings au-dessus de la tête de Fellaini, de toute façon sanctionné pour une position de hors-jeu.

Auteur d'un intervention très mal maîtrisée sur Kanunnikov, Alderweireld échappe au carton de justesse.

Alderweireld, très tranchant en ce début de rencontre, apporte le surnombre sur la droite avant de jouer sur Hazard dans l'axe. Le joueur de Chelsea laisse passer entre ses jambes pour Lukaku mais Ignashevich coupe la trajectoire et relance les Aigles russes.

Depuis son camp, Alderweireld envoie Mertens en profondeur d'une transversale bien dosée. Le n°14 parvient à contrôler sur la droite de la surface mais se heurte à la défense agressive de Kombarov au moment de frapper.

A 68 ans depuis peu, Fabio Capello est le plus âgé des sélectionneurs présents lors de cette Coupe du Monde. Avec sept scudetti (Milan x4, Roma, Juventus x2), deux Liga avec le Real et une Ligue des Champions (Milan 1994), le Géomètre est l'un des entraîneurs les plus titrés au monde.

Les Russes partent en contre à 4 contre 3. Lancé côté gauche Samedov joue le coup en solo mais est bien repris par Alderweireld à l'entrée de la surface.

La Belgique obtient d'entrée un premier corner sur la droite du terrain. Au premier poteau, Van Buyten ne parvient pas à reprendre et la Russie peut se dégager.

Pour l'anecdote, la Belgique vient de découvrir que son drapeau était à l'envers depuis 183 ans. Le bon ordre des couleurs est le rouge, jaune, noir comme indiqué dans sa constitution. L'erreur remonte à l'année 1830 où il fut inversé pour ne pas qu'il ressemble trop au drapeau néerlandais. Le drapeau belge est aujourd'hui le seul au monde à ne pas respecter l'ordre des couleurs dicté par sa Constitution.

Le onze de départ de la Russie, disposé en 4-1-4-1, sera le suivant : Akinfeev - Kombarov, Berezutski, Ignashevitch, Kozlov - Glushakov - Shatov, Kanunnikov, Faizulin, Samedov - Kokorin.

Côté russe, le "Géomètre" Fabio Capello a décidé de reconduire 9 des 11 titulaires du match contre la Corée du Sud. Seuls, Eshchenko et Zhirkov quittent l'équipe de départ, remplacés au poste de latéral droit par Kozlov et au milieu de terrain par Kanunnikov.

Le onze de départ de la Belgique : Courtois - Vermaelen, Kompany (c.), Van Buyten, Alderweireld - Witsel, Fellaini - Hazard, Mertens, De Bruyne - Lukaku.

Disposée dans son traditionnel schéma en 4-2-3-1, la Belgique opère trois changements par rapport à son premier match avec les sorties de Vertonghen, Dembélé et Chadli, remplacés poste pour poste par Vermaelen et les deux buteurs contre l'Algérie, Fellaini et Mertens.

La Russie, entraînée depuis deux ans par Fabio "Don" Capello, retrouve également la Coupe du Monde après 12 ans d'absence. Déja dans le groupe de la Belgique, la Sbornaïa avait terminé troisième avec trois points, devancée par le Japon (7) et les Diables Rouges (5). La rencontre entre les deux formations s'était terminée sur un succès belge (3-2). Pour se qualifier pour cette édition, les Russes ont du batailler jusqu'au bout avec le Portugal dans le groupe F de la zone Europe, qu'ils ont finalement achevé en tête (22 points contre 21). Lors de la première journée, les Aigles ont concédé un match nul 1-1 avec la Corée du Sud, au terme de l'une des rencontres les plus moyennes depuis le début de la compétition.

Les Diables, absents de la compétition reine depuis leurs huitième de finale en 2002 (défaite face au Brésil 2-0), se présentent cette année avec la sélection la plus jeune des 32 engagées, mais font figure d'outsiders aux yeux des observateurs. Pour se qualifier, la Belgique a réalisé un parcours fantastique dans le groupe A de la zone Europe, pourtant compliqué. Elle a terminé invaincue (8 victoires, 2 nuls), loin devant la Croatie, la Serbie, l'Ecosse, le Pays de Galles et la Macédoine.

Lors de la première journée, la Belgique a vaincu difficilement une valeureuse équipe d'Algérie (2-1), grâce à des buts inscrits par deux joueurs sortis du banc (Fellaini et Mertens).