L'Espagne et l'Italie se séparent sur un match nul au terme d'un grand match de football. Cette opposition de style a accouché d'une superbe rencontre, marquée par les buts de Di Natale et Fabregas. Des deux côtés, quelques occasions manquées pourront faire naître des regrets mais, dans l'absolu, le partage des points est plutôt logique. Un vainqueur dans le match Irlande-Croatie serait en position de force après la première journée dans ce groupe C.
90'+2
Occasion pour Espagne
Iniesta élimine trois défenseurs avant de trouver Xavi dans la surface. Dos au but, le stratège du Barça sert Xabi Alonso en retrait à l'entrée de la surface. Arrivé lancé, le Madrilène frappe en force de l'extérieur du droit et voit le cadre se dérober pour quelques centimètres.
90'+1
Torres déborde côté gauche et efface De Rossi. Son centre est contré par Maggio.
90'
Trois minutes de temps additionnel sont annoncées.
89'
Motta cède sa place à Nocerino pour les dernièrs instants de la rencontre.
89'
Carton jaune pour Maggio
Maggio est averti à son tour pour un retour flagrant d'anti-jeu sur Iniesta qui partait en contre.
88'
Une nouvelle fois servi sur son côté droit, Navas s'enfonce et centre au cordeau. Buffon se couche bien sur le ballon et permet aux siens de souffler.
86'
Le trio de stoppeurs Bonucci-Chiellini-De Rossi est à la peine en cette fin de rencontre. Sans la maladresse de Torres, l'Italie aurait pu se retrouver menée assez logiquement par une équipe espagnole supérieure dans le jeu depuis 15 minutes.
85'
Occasion pour Espagne
Après un une-deux d'école avec Xavi qui prend toute la défense italienne à revers, Torres se présente une nouvelle fois seul face à Buffon. El Niño fixe le gardien venu à sa rencontre et tente le lob. Le cuir passe un bon mètre au-dessus des buts.
84'
Carton jaune pour Torres
Torres est averti pour un coup de coude dans la gorge de De Rossi à la retombée d'un ballon aérien. Le geste semblait involontaire.
83'
Après une erreur de Chiellini, Torres part au but. Il fixe la défense en attendant les appels de ses partenaires. Au moment de passer le cuir, il subit le superbe retour de Giaccherini, irréprochable ce soir pour sa première cape en Bleu.
81'
A dix minutes du terme, les deux dernières formations championnes du monde sont à égalité. Des deux côtés, on sent les attaques capables de faire la différence sur un coup de génie. Le suspense est encore total.
80'
Plein axe, à 20 mètres, Xavi a un excellent coup-franc à tirer. Sa frappe trouve le mur italien.
79'
Carton jaune pour Chiellini
Suite àà une percée de Torres, Iniesta est servi dans l'axe. Son bon dribble derrière la jambe prend Chiellini à revers. Le défenseur italien est contraint de faire faute et est averti par Monsieur Kassai.
77'
Occasion pour Italie
Servi dans l'axe, Giovinco offre un amour de ballon par dessus la défense à Di Natale. En extension, le buteur italien reprend de volée, du droit, mais ne cadre pas. Le ballon passe à droite des buts de Casillas.
75'
Occasion pour Espagne
Pour son premier ballon, Torres est servi dans le dos de la défense italienne par Busquets. El Niño se présente seul face à Buffon mais rate son contrôle et subit l'excellent retour du gardien transalpin. Quelle occasion gâchée par Torres !
74'
Cesc Fabregas, buteur ce soir dans un poste inhabituel d'attaquant axial, cède sa place à Fernando Torres.
73'
Occasion pour Espagne
Jesus Navas déborde une nouvelle fois et centre au second poteau pour Jordi Alba, monté aux avants-postes et complètement oublié par la défense italienne. La reprise de volée du gauche du jeune latéral n'accroche pas le cadre.
72'
Il y a de plus en plus d'espace entre les lignes sur le terrain. La défense italienne a déjà cédé une fois et semble désormais en difficulté, notamment sur le côté de Jesus Navas.
70'
Servi côté droit par une transversale de Xavi, Navas déborde et centre. Contré, le ballon vient flirter avec la barre de Buffon mais sort en corner. Sur celui-ci, Pique tente un ciseau sur le deuxième ballon et touche Chiellini au visage. Après quelques secondes au sol, tout le monde retrouve sa place.
66'
Carton jaune pour Bonucci
Bonucci est averti pour un très vilain tacle sur Iniesta.
65'
Cassano cède sa place au Parmesan Giovinco, 1m64 et plus petit joueur de l'Euro.
65'
Jesus Navas remplace Silva, passeur décisif quelques seconde auparavant. Del Bosque s'entête dans son système sans avant-centre et laisse pour l'instant Torres, Negredo et Llorente sur le banc.
64'
But pour Espagne
1-1
Trouvé dans l'axe par Xavi, David Silva voit Fabregas appeler le ballon dans le coeur de la défense italienne. D'une merveille de passe de l'extérieur du pied il trouve son partenaire en pleine course. Fabregas reprend du gauche en demi-volée et place le ballon sous le ventre de Buffon.
63'
Décalé par Jordi Alba dans l'axe, Iniesta frappe à son tour des 20 mètres, comme un signe de l'impuissance espagnole et trouve les poings de Buffon.
60'
But pour Italie
0-1
Pirlo perce balle au pied dans l'axe et élimine le milieu de terrain espagnol. D'une superbe ouverture du gauche, dans l'intervalle, il trouve Di Natale sur la gauche de la surface. Pour son premier ballon, "Toto" se présente face à Casillas. Il ouvre son pied droit et enroule une frappe placée qui vient mourir dans les filets espagnols.
59'
Lors des trois dernières saisons, "Toto" Di Natale a inscrit 87 buts pour l'Udinese, terminant deux fois capocanonniere - meilleur buteur de Serie A - pour les Zebrette.
56'
Antonio Di Natale, 34 ans, sublime buteur de l'Udinese, remplace Balotelli qui n'aura pas marqué de points aux yeux de son sélectionneur durant les 56 minutes passées sur la pelouse, avec de nombreuses fautes et un énorme raté devant Casillas.
53'
Au duel avec Sergio Ramos côté droit, Balotelli s'impose physiquement et part seul au but. L'attaquant de Manchester City tergiverse de façon incroyable et subit le retour en catastrophe du défenseur du Real qui lui vole le cuir au moment de frapper.
51'
Occasion pour Espagne
Énorme occasion pour Iniesta, bien servi dans la surface par Fabregas. Le Barcelonais s'emmène le ballon d'un bon contrôle et frappe du gauche. Buffon est toujours là pour repousser la tentative en corner.
50'
Xavi s'essaye à son tour à la frappe lointaine mais ne trouve pas le cadre de Gianluigi "Superman" Buffon.
49'
Occasion pour Espagne
La première occasion de la seconde période esr pour Fabregas et l'Espagne. Après une belle action en triangle, l'ancien d'Arsenal frappe du droit et oblige Buffon à concéder un corner. Celui-ci ne donne rien.
46'
C'est reparti avec les 22 mêmes acteurs à Gdansk entre l'Espagne et l'Italie.
Mt
Italiens et Espagnols rejoignent les vestiaires sur ce score nul et vierge, après 45 minutes de très haut niveau en termes d'intensité et de qualité tactique. Véritable opposition de style, cette rencontre entre une Roja joueuse et une Squadra Azzurra solide promet encore de belles choses pour le deuxième acte. Si les hommes de Del Bosque ont dominé dans l'ensemble ce début de rencontre, ceux de Prandelli ont superbement défendu et se sont finalement créés les meilleures opportunités en contre.
45'+1
Occasion pour Italie
Superbe occasion pour l'Italie. Après avoir débordé côté droit, Maggio adresse un centre tendu, au cordeau, pour Thiago Motta. Le Parisien place une belle tête plongeante, puissante, que Casillas détourne au prix d'une belle extension.
44'
Xavi trouve Iniesta, son compère du Barça, d'une passe lumineuse plein axe. Le n°6 de la Roja enchaîne contrôle et frappe du droit mais le ballon passe au-dessus des cages de Buffon.
43'
L'Espagne combine dans les petits espaces avec ses manieurs de ballon géniaux. Le ballon échoie à Silva dans la surface mais la défense italienne tient le choc pour l'instant, à l'image de Chiellini sur cette action. Le danger se précise cependant.
40'
Réputée pour ses échecs à répétition en quart de finale des grandes compétitions depuis sa finale à l'Euro 1984, l'Espagne a changé le cours de son histoire personnelle le 22 juin 2008, en sortant l'Italie aux tirs au but à ce même stade de la compétition. Finalement sacrée au terme de cet Euro 2008, la Roja a depuis enchaîné avec la Coupe du Monde et s'attaque aujourd'hui à un défi encore jamais réalisé : remporter trois compétitions majeures de suite.
37'
Carton jaune pour Balotelli
Balotelli est averti par M. Kassai pour l'ensemble de son oeuvre. Le jeune attaquant italien a déjà commis cinq fautes dans ce match.
36'
Occasion pour Italie
Superbe reprise de volée du gauche de Marchisio depuis l'axe à une vingtaine de mètres des buts, suite à un centre parfait de Giaccherini. Trop centrée, sa lourde frappe est repoussée par Casillas.
34'
Occasion pour Italie
Pirlo réalise une merveille de passe dans l'intervalle pour Cassano. Après un crochet réussi le Milanais frappe du droit mais directement sur Casillas, qui repousse difficilement le cuir. Balotelli avait encore suivi mais a été devancé par Arbeloa.
33'
Xabi Alonso réussit une ouverture de 40 mètres presque parfaite pour Fabregas. A l'extrême limite de sa surface de réparation, Buffon s'empare du ballon devant le Barcelonais. Les Rouge et Jaune réclament une main hors de sa surface du gardien transalpin qu'ils n'obtiennent pas.
32'
Les Espagnols font le siège de la surface italienne mais se retrouve littéralement face à un mur de joueurs bleus. Pour l'instant, aucun des deux gardiens n'a été réellement mis en danger.
28'
Frappés par un nouveau scandale de matchs truqués, les Italiens semblaient perturbés avant le début de la compétition. Cependant, l'histoire se rappelle que lors des deux affaires du même genre de l'autre côté des Alpes, en 1982 et 2006, la Nazionale avait été sacrée championne du monde...
27'
Sans avant-centre de taille (Llorente, Torres et Negredo sur le banc), l'Espagne se retrouve dans l'impossibilité de centrer face aux trois stoppeurs italiens. Les hommes de Del Bosque devront trouver autre chose pour déstabiliser l'impressionnante défense transalpine.
25'
Après un exploit personnel au coeur de la défense italienne, Iniesta arme une frappe. Le retour de Chiellini, troisième lame de la Squadra Azzurra sur le coup, l'empêche de réussir son geste.
22'
Occasion pour Italie
Servi par Marchisio après un excellent appel en profondeur, Cassano parvient à frapper malgré la défense de Pique. Son tir est trop croisé mais Balotelli, qui avait bien suivi l'action, se retrouve tout près de pouvoir pousser le ballon au fond.
22'
Les supporters espagnols se font entendre et encourage les leurs. Le stade de Gdansk est très largement aux couleurs de la Roja ce soir.
20'
Pirlo s'essaye à la longue ouverture plein axe pour Cassano. En extension, le revenant du Milan AC (victime d'un AVC en cours de saison) ne parvient pas à contrôler le cuir.
17'
Chiellini reste au sol après un contact avec les crampons d'Arbeloa, pas vraiment inspiré sur le coup mais non sanctionné par M. Kassai. Le joueur reste au sol quelques instants avant de reprendre sa place.
16'
Giaccherini, plus petit joueur sur le terrain (1m67), honore sa première sélection aujourd'hui et est très bien rentré dans son match sur le flanc gauche du terrain.
15'
Bonne combinaison entre Busquets et Fabregas. L'ancien gunner décale une nouvelle fois Silva qui essaye de frapper sans contrôle du gauche. C'est contré par Maggio.
14'
Lors des éliminatoires de l'Euro 2012, quatre Espagnols étaient dans le top 5 des joueurs ayant touché en moyenne le plus de ballons par match (Xabi Alonso, Busquets, Iniesta, Xavi). Seul Pirlo s'intercale à la deuxième place de ce classement.
13'
Occasion pour Italie
Cassano obtient un très bon coup-franc en jouant le coup avec suffisamment de vice pour tromper M. Kassai, l'arbitre hongrois de ce match. Des 20 mètres, plein axe, Pirlo frappe côté ouvert à mi-hauteur. Casillas se détend pour boxer le cuir.
11'
Occasion pour Espagne
L'Espagne part en contre et se crée la première occasion grâce à David Silva. Suite à une tête ratée de Balotelli, Xavi lance le mancunien côté droit. Il revient sur son pied gauche et frappe. Son tir manque de puissance pour inquiéter Buffon.
10'
Bien décalé par Cassano, Balotelli a trois mètres devant lui pour armer une frappe lointaine. Contrée, celle-ci permet aux Italiens d'obtenir un corner. Mal frappé par Pirlo, il est repoussé par Xabi Alonso.
9'
Gros cafouillage dans la défense italienne suite à une percée de David Silva. De Rossi concède un corner qui ne donne rien mais les Espagnols conservent la possession du ballon. Servi sur le côté droit à 25 mètres, Silva tente d'enrouler une frappe du gauche. Celle-ci passe largement au-dessus.
6'
Corner pour l'Italie. La Squadra Azzurra tente une combinaison. Pirlo cherche à ras de terre Marchisio au premier poteau qui remise directement pour Cassano. Busquets lit bien le coup et écarte le danger.
5'
Maggio, fauché par Jordi Alba côté droit, obtient un bon coup-franc que Pirlo frappe dans la boîte. Une tête espagnole repousse le danger.
4'
Comme on pouvait l'imaginer, la Roja a pris le contrôle du cuir et joue son traditionnel football fait de petites passes redoublées. Les Italiens jouent le contre.
3'
Giaccherini et Maggio occupent les flancs italiens ce soir et auront pour rôle d'empêcher les Espagnols de trouver des intervalles sur les côtés.
2'
L'Espagne obtient un corner suite à un tacle de De Rossi. Un peu cafouillé par les Italiens, le ballon traine dangereusement dans la surface avant que Bonucci ne le dégage en force.
1'
C'est parti à Gdansk entre l'Italie et l'Espagne.
Au milieu de terrain également les noms ronflants sont légion, puisque les deux joueurs qui touchent le plus de ballon par match en moyenne dans les cinq grands championnats sont sur le terrain : Pirlo (106,8) et Xavi (103,9).
De nombreux joueurs d'exception évolueront sur la pelouse de Gdansk en cette fin d'après-midi. Les deux gardiens ont par exemple trusté huit des neuf derniers prix de meilleur gardien du monde décérnée par la prestigieuse IFFHS. Buffon en 2003, 2004, 2006 et 2007 (pourtant en seconde division cette année là avec la Juventus de Turin). Casillas en 2008, 2009, 2010 et 2011. Seul Petr Cech est parvenu à s'intercaler en 2005.
Côté italien ce sont pas moins de six joueurs de la Juventus, championne invaincu en Serie A cette saison, qui font partie des titulaires. Disposée en 3-5-2, comme la moitié des formations du championnat italien, l'équipe italienne aura un duo de feu en attaque avec les géniaux mais imprévisibles Cassano et Balotelli. Le Parisien Thiago Motta est le seul joueur de Ligue 1 présent au coup d'envoi.
L'Espagne alignera cinq joueurs du Barça (Pique, Busquets, Fabregas, Iniesta, Xavi) et quatre du Real (Casillas, Arbeloa, Ramos, Xabi Alonso). Del Bosque a décidé de faire évoluer son onze en 4-3-3 sans avant-centre de métier, Negredo et Torres débutant sur le banc.
L'Espagne a remporté ses quatres rencontres jouées en 2012, dont ses trois matchs de préparation à l'Euro - Serbie (2-0), Corée du Sud (4-1) et Chine (1-0). Tenants du titre et de la Coupe du Monde, les joueurs de la Roja ont déjà tout gagné. Réussiront-ils un triplé historique et inédit en remportant leur troisième compétition majeure consécutivement ? Début de réponse aujourd'hui avec ce duel face à la Squadra Azzurra.
L'Italie reste sur une série très inhabituelle pour elle de trois défaites d'affilée - Uruguay (0-1), USA (0-1), Russie (0-3) - sans inscrire le moindre but. Une série que la Nazionale n'avait pas connu depuis 1986. L'Italie n'a jamais perdu quatre rencontres consécutivement à ce jour.
Ce sont tout simplement les deux derniers champions du monde de football qui s'affrontent ce soir. L'Italie (2006) et l'Espagne (2010) ont régné sur le monde du ballon rond ces dernières années mais arrivent dans des états de forme bien différents à cet Euro polono-ukrainien.
0'
Bonjour et bienvenue à tous sur notre site pour suivre en direct commenté la première affiche du groupe C de l'Euro 2012 entre l'Italie et l'Espagne.
Commentaires
L'Espagne et l'Italie se séparent sur un match nul au terme d'un grand match de football. Cette opposition de style a accouché d'une superbe rencontre, marquée par les buts de Di Natale et Fabregas. Des deux côtés, quelques occasions manquées pourront faire naître des regrets mais, dans l'absolu, le partage des points est plutôt logique. Un vainqueur dans le match Irlande-Croatie serait en position de force après la première journée dans ce groupe C.
Iniesta élimine trois défenseurs avant de trouver Xavi dans la surface. Dos au but, le stratège du Barça sert Xabi Alonso en retrait à l'entrée de la surface. Arrivé lancé, le Madrilène frappe en force de l'extérieur du droit et voit le cadre se dérober pour quelques centimètres.
Torres déborde côté gauche et efface De Rossi. Son centre est contré par Maggio.
Trois minutes de temps additionnel sont annoncées.
Motta cède sa place à Nocerino pour les dernièrs instants de la rencontre.
Maggio est averti à son tour pour un retour flagrant d'anti-jeu sur Iniesta qui partait en contre.
Une nouvelle fois servi sur son côté droit, Navas s'enfonce et centre au cordeau. Buffon se couche bien sur le ballon et permet aux siens de souffler.
Le trio de stoppeurs Bonucci-Chiellini-De Rossi est à la peine en cette fin de rencontre. Sans la maladresse de Torres, l'Italie aurait pu se retrouver menée assez logiquement par une équipe espagnole supérieure dans le jeu depuis 15 minutes.
Après un une-deux d'école avec Xavi qui prend toute la défense italienne à revers, Torres se présente une nouvelle fois seul face à Buffon. El Niño fixe le gardien venu à sa rencontre et tente le lob. Le cuir passe un bon mètre au-dessus des buts.
Torres est averti pour un coup de coude dans la gorge de De Rossi à la retombée d'un ballon aérien. Le geste semblait involontaire.
Après une erreur de Chiellini, Torres part au but. Il fixe la défense en attendant les appels de ses partenaires. Au moment de passer le cuir, il subit le superbe retour de Giaccherini, irréprochable ce soir pour sa première cape en Bleu.
A dix minutes du terme, les deux dernières formations championnes du monde sont à égalité. Des deux côtés, on sent les attaques capables de faire la différence sur un coup de génie. Le suspense est encore total.
Plein axe, à 20 mètres, Xavi a un excellent coup-franc à tirer. Sa frappe trouve le mur italien.
Suite àà une percée de Torres, Iniesta est servi dans l'axe. Son bon dribble derrière la jambe prend Chiellini à revers. Le défenseur italien est contraint de faire faute et est averti par Monsieur Kassai.
Servi dans l'axe, Giovinco offre un amour de ballon par dessus la défense à Di Natale. En extension, le buteur italien reprend de volée, du droit, mais ne cadre pas. Le ballon passe à droite des buts de Casillas.
Pour son premier ballon, Torres est servi dans le dos de la défense italienne par Busquets. El Niño se présente seul face à Buffon mais rate son contrôle et subit l'excellent retour du gardien transalpin. Quelle occasion gâchée par Torres !
Cesc Fabregas, buteur ce soir dans un poste inhabituel d'attaquant axial, cède sa place à Fernando Torres.
Jesus Navas déborde une nouvelle fois et centre au second poteau pour Jordi Alba, monté aux avants-postes et complètement oublié par la défense italienne. La reprise de volée du gauche du jeune latéral n'accroche pas le cadre.
Il y a de plus en plus d'espace entre les lignes sur le terrain. La défense italienne a déjà cédé une fois et semble désormais en difficulté, notamment sur le côté de Jesus Navas.
Servi côté droit par une transversale de Xavi, Navas déborde et centre. Contré, le ballon vient flirter avec la barre de Buffon mais sort en corner. Sur celui-ci, Pique tente un ciseau sur le deuxième ballon et touche Chiellini au visage. Après quelques secondes au sol, tout le monde retrouve sa place.
Bonucci est averti pour un très vilain tacle sur Iniesta.
Cassano cède sa place au Parmesan Giovinco, 1m64 et plus petit joueur de l'Euro.
Jesus Navas remplace Silva, passeur décisif quelques seconde auparavant. Del Bosque s'entête dans son système sans avant-centre et laisse pour l'instant Torres, Negredo et Llorente sur le banc.
Trouvé dans l'axe par Xavi, David Silva voit Fabregas appeler le ballon dans le coeur de la défense italienne. D'une merveille de passe de l'extérieur du pied il trouve son partenaire en pleine course. Fabregas reprend du gauche en demi-volée et place le ballon sous le ventre de Buffon.
Décalé par Jordi Alba dans l'axe, Iniesta frappe à son tour des 20 mètres, comme un signe de l'impuissance espagnole et trouve les poings de Buffon.
Pirlo perce balle au pied dans l'axe et élimine le milieu de terrain espagnol. D'une superbe ouverture du gauche, dans l'intervalle, il trouve Di Natale sur la gauche de la surface. Pour son premier ballon, "Toto" se présente face à Casillas. Il ouvre son pied droit et enroule une frappe placée qui vient mourir dans les filets espagnols.
Lors des trois dernières saisons, "Toto" Di Natale a inscrit 87 buts pour l'Udinese, terminant deux fois capocanonniere - meilleur buteur de Serie A - pour les Zebrette.
Antonio Di Natale, 34 ans, sublime buteur de l'Udinese, remplace Balotelli qui n'aura pas marqué de points aux yeux de son sélectionneur durant les 56 minutes passées sur la pelouse, avec de nombreuses fautes et un énorme raté devant Casillas.
Au duel avec Sergio Ramos côté droit, Balotelli s'impose physiquement et part seul au but. L'attaquant de Manchester City tergiverse de façon incroyable et subit le retour en catastrophe du défenseur du Real qui lui vole le cuir au moment de frapper.
Énorme occasion pour Iniesta, bien servi dans la surface par Fabregas. Le Barcelonais s'emmène le ballon d'un bon contrôle et frappe du gauche. Buffon est toujours là pour repousser la tentative en corner.
Xavi s'essaye à son tour à la frappe lointaine mais ne trouve pas le cadre de Gianluigi "Superman" Buffon.
La première occasion de la seconde période esr pour Fabregas et l'Espagne. Après une belle action en triangle, l'ancien d'Arsenal frappe du droit et oblige Buffon à concéder un corner. Celui-ci ne donne rien.
C'est reparti avec les 22 mêmes acteurs à Gdansk entre l'Espagne et l'Italie.
Italiens et Espagnols rejoignent les vestiaires sur ce score nul et vierge, après 45 minutes de très haut niveau en termes d'intensité et de qualité tactique. Véritable opposition de style, cette rencontre entre une Roja joueuse et une Squadra Azzurra solide promet encore de belles choses pour le deuxième acte. Si les hommes de Del Bosque ont dominé dans l'ensemble ce début de rencontre, ceux de Prandelli ont superbement défendu et se sont finalement créés les meilleures opportunités en contre.
Superbe occasion pour l'Italie. Après avoir débordé côté droit, Maggio adresse un centre tendu, au cordeau, pour Thiago Motta. Le Parisien place une belle tête plongeante, puissante, que Casillas détourne au prix d'une belle extension.
Xavi trouve Iniesta, son compère du Barça, d'une passe lumineuse plein axe. Le n°6 de la Roja enchaîne contrôle et frappe du droit mais le ballon passe au-dessus des cages de Buffon.
L'Espagne combine dans les petits espaces avec ses manieurs de ballon géniaux. Le ballon échoie à Silva dans la surface mais la défense italienne tient le choc pour l'instant, à l'image de Chiellini sur cette action. Le danger se précise cependant.
Réputée pour ses échecs à répétition en quart de finale des grandes compétitions depuis sa finale à l'Euro 1984, l'Espagne a changé le cours de son histoire personnelle le 22 juin 2008, en sortant l'Italie aux tirs au but à ce même stade de la compétition. Finalement sacrée au terme de cet Euro 2008, la Roja a depuis enchaîné avec la Coupe du Monde et s'attaque aujourd'hui à un défi encore jamais réalisé : remporter trois compétitions majeures de suite.
Balotelli est averti par M. Kassai pour l'ensemble de son oeuvre. Le jeune attaquant italien a déjà commis cinq fautes dans ce match.
Superbe reprise de volée du gauche de Marchisio depuis l'axe à une vingtaine de mètres des buts, suite à un centre parfait de Giaccherini. Trop centrée, sa lourde frappe est repoussée par Casillas.
Pirlo réalise une merveille de passe dans l'intervalle pour Cassano. Après un crochet réussi le Milanais frappe du droit mais directement sur Casillas, qui repousse difficilement le cuir. Balotelli avait encore suivi mais a été devancé par Arbeloa.
Xabi Alonso réussit une ouverture de 40 mètres presque parfaite pour Fabregas. A l'extrême limite de sa surface de réparation, Buffon s'empare du ballon devant le Barcelonais. Les Rouge et Jaune réclament une main hors de sa surface du gardien transalpin qu'ils n'obtiennent pas.
Les Espagnols font le siège de la surface italienne mais se retrouve littéralement face à un mur de joueurs bleus. Pour l'instant, aucun des deux gardiens n'a été réellement mis en danger.
Frappés par un nouveau scandale de matchs truqués, les Italiens semblaient perturbés avant le début de la compétition. Cependant, l'histoire se rappelle que lors des deux affaires du même genre de l'autre côté des Alpes, en 1982 et 2006, la Nazionale avait été sacrée championne du monde...
Sans avant-centre de taille (Llorente, Torres et Negredo sur le banc), l'Espagne se retrouve dans l'impossibilité de centrer face aux trois stoppeurs italiens. Les hommes de Del Bosque devront trouver autre chose pour déstabiliser l'impressionnante défense transalpine.
Après un exploit personnel au coeur de la défense italienne, Iniesta arme une frappe. Le retour de Chiellini, troisième lame de la Squadra Azzurra sur le coup, l'empêche de réussir son geste.
Servi par Marchisio après un excellent appel en profondeur, Cassano parvient à frapper malgré la défense de Pique. Son tir est trop croisé mais Balotelli, qui avait bien suivi l'action, se retrouve tout près de pouvoir pousser le ballon au fond.
Les supporters espagnols se font entendre et encourage les leurs. Le stade de Gdansk est très largement aux couleurs de la Roja ce soir.
Pirlo s'essaye à la longue ouverture plein axe pour Cassano. En extension, le revenant du Milan AC (victime d'un AVC en cours de saison) ne parvient pas à contrôler le cuir.
Chiellini reste au sol après un contact avec les crampons d'Arbeloa, pas vraiment inspiré sur le coup mais non sanctionné par M. Kassai. Le joueur reste au sol quelques instants avant de reprendre sa place.
Giaccherini, plus petit joueur sur le terrain (1m67), honore sa première sélection aujourd'hui et est très bien rentré dans son match sur le flanc gauche du terrain.
Bonne combinaison entre Busquets et Fabregas. L'ancien gunner décale une nouvelle fois Silva qui essaye de frapper sans contrôle du gauche. C'est contré par Maggio.
Lors des éliminatoires de l'Euro 2012, quatre Espagnols étaient dans le top 5 des joueurs ayant touché en moyenne le plus de ballons par match (Xabi Alonso, Busquets, Iniesta, Xavi). Seul Pirlo s'intercale à la deuxième place de ce classement.
Cassano obtient un très bon coup-franc en jouant le coup avec suffisamment de vice pour tromper M. Kassai, l'arbitre hongrois de ce match. Des 20 mètres, plein axe, Pirlo frappe côté ouvert à mi-hauteur. Casillas se détend pour boxer le cuir.
L'Espagne part en contre et se crée la première occasion grâce à David Silva. Suite à une tête ratée de Balotelli, Xavi lance le mancunien côté droit. Il revient sur son pied gauche et frappe. Son tir manque de puissance pour inquiéter Buffon.
Bien décalé par Cassano, Balotelli a trois mètres devant lui pour armer une frappe lointaine. Contrée, celle-ci permet aux Italiens d'obtenir un corner. Mal frappé par Pirlo, il est repoussé par Xabi Alonso.
Gros cafouillage dans la défense italienne suite à une percée de David Silva. De Rossi concède un corner qui ne donne rien mais les Espagnols conservent la possession du ballon. Servi sur le côté droit à 25 mètres, Silva tente d'enrouler une frappe du gauche. Celle-ci passe largement au-dessus.
Corner pour l'Italie. La Squadra Azzurra tente une combinaison. Pirlo cherche à ras de terre Marchisio au premier poteau qui remise directement pour Cassano. Busquets lit bien le coup et écarte le danger.
Maggio, fauché par Jordi Alba côté droit, obtient un bon coup-franc que Pirlo frappe dans la boîte. Une tête espagnole repousse le danger.
Comme on pouvait l'imaginer, la Roja a pris le contrôle du cuir et joue son traditionnel football fait de petites passes redoublées. Les Italiens jouent le contre.
Giaccherini et Maggio occupent les flancs italiens ce soir et auront pour rôle d'empêcher les Espagnols de trouver des intervalles sur les côtés.
L'Espagne obtient un corner suite à un tacle de De Rossi. Un peu cafouillé par les Italiens, le ballon traine dangereusement dans la surface avant que Bonucci ne le dégage en force.
C'est parti à Gdansk entre l'Italie et l'Espagne.
Au milieu de terrain également les noms ronflants sont légion, puisque les deux joueurs qui touchent le plus de ballon par match en moyenne dans les cinq grands championnats sont sur le terrain : Pirlo (106,8) et Xavi (103,9).
De nombreux joueurs d'exception évolueront sur la pelouse de Gdansk en cette fin d'après-midi. Les deux gardiens ont par exemple trusté huit des neuf derniers prix de meilleur gardien du monde décérnée par la prestigieuse IFFHS. Buffon en 2003, 2004, 2006 et 2007 (pourtant en seconde division cette année là avec la Juventus de Turin). Casillas en 2008, 2009, 2010 et 2011. Seul Petr Cech est parvenu à s'intercaler en 2005.
Côté italien ce sont pas moins de six joueurs de la Juventus, championne invaincu en Serie A cette saison, qui font partie des titulaires. Disposée en 3-5-2, comme la moitié des formations du championnat italien, l'équipe italienne aura un duo de feu en attaque avec les géniaux mais imprévisibles Cassano et Balotelli. Le Parisien Thiago Motta est le seul joueur de Ligue 1 présent au coup d'envoi.
L'Espagne alignera cinq joueurs du Barça (Pique, Busquets, Fabregas, Iniesta, Xavi) et quatre du Real (Casillas, Arbeloa, Ramos, Xabi Alonso). Del Bosque a décidé de faire évoluer son onze en 4-3-3 sans avant-centre de métier, Negredo et Torres débutant sur le banc.
L'Espagne a remporté ses quatres rencontres jouées en 2012, dont ses trois matchs de préparation à l'Euro - Serbie (2-0), Corée du Sud (4-1) et Chine (1-0). Tenants du titre et de la Coupe du Monde, les joueurs de la Roja ont déjà tout gagné. Réussiront-ils un triplé historique et inédit en remportant leur troisième compétition majeure consécutivement ? Début de réponse aujourd'hui avec ce duel face à la Squadra Azzurra.
L'Italie reste sur une série très inhabituelle pour elle de trois défaites d'affilée - Uruguay (0-1), USA (0-1), Russie (0-3) - sans inscrire le moindre but. Une série que la Nazionale n'avait pas connu depuis 1986. L'Italie n'a jamais perdu quatre rencontres consécutivement à ce jour.
Ce sont tout simplement les deux derniers champions du monde de football qui s'affrontent ce soir. L'Italie (2006) et l'Espagne (2010) ont régné sur le monde du ballon rond ces dernières années mais arrivent dans des états de forme bien différents à cet Euro polono-ukrainien.
Bonjour et bienvenue à tous sur notre site pour suivre en direct commenté la première affiche du groupe C de l'Euro 2012 entre l'Italie et l'Espagne.