L'Espagne remporte très largement la finale de l'Euro 2012 et entre dans l'Histoire du football avec son fabuleux triplé Euro-Coupe du Monde-Euro. Break en poche à la pause, les Ibériques ont profité de la blessure de Motta à l'heure de jeu, alors que plus aucun changement n'était autorisé aux Italiens, pour inscrire deux nouveaux buts. Silva, Alba, Torres et Mata sont les auteurs des réalisations espagnoles. N'ayant encaissé qu'un seul but durant toute la compétition, impériale dans la conservation du ballon et finalement efficace devant le but, la Furia Roja mérite ce nouveau titre. Si le Ballon d'Or 2012 ne se trouve pas dans ses rangs, c'est à n'y plus rien comprendre...
90'+2
Occasion pour Espagne
Arbeloa obtient un bon coup-franc, très légèrement décalé sur la droite, à 30 mètres des buts de Buffon. Frappé au second poteau, il trouve Torres qui contrôle le ballon et centre pour Ramos au premier poteau. D'une Madjer, le Madrilène inquiète une dernière fois l'Italie mais leur gardien capte cette fois le cuir.
90'+1
Trois minutes de temps additionnel sont annoncées par le corps arbitral.
88'
But pour Espagne
4-0
Sur un nouveau ballon récupéré dans le rond central par l'Espagne, c'est cette fois Xabi Alonso qui fait apprécier sa science de la passe. Sèche, à ras de terre, son offrande transperce deux lignes italiennes pour trouver Torres sur la gauche de la surface. Sorti à sa rencontre, Buffon ne peut rien quand le joueur de Chelsea, sans contrôle, décale de l'extérieur du pied Mata qui avait suivi. Les deux Blues, après avoir gagné la Ligue des Champions en mai, offrent le quatrième but de cette finale à leur sélection nationale.
86'
Andrés Iniesta, qui sera probablement élu meilleur joueur de la compétition (si ce n'est Casillas ou Ramos), cède sa place à Mata, qui se voit donner la possibilité de participer à la fête.
84'
But pour Espagne
3-0
Alors que les Italiens ont le ballon dans les pieds un peu avant le rond central, Xavi coupe la trajectoire et récupère le cuir. D'une merveille de passe entre les deux stoppeurs, sa deuxième passe décisive lors de cette finale, il trouve Torres en position idéale. Suite à un contrôle parfait vers l'avant, "El Niño" ajuste Buffon d'un plat du pied d'école sur sa gauche. La messe est dite !
83'
Après une séquence de possession de balle aussi longue qu'impressionnante, les Espagnols, via Arbeloa, sont pris une nouvelle fois au piège du hors-jeu. L'Italie est à l'agonie.
81'
De plus de 30 mètres, Pedro tente sa chance. Manquant de puissance et de précision, sa frappe n'inquiète pas Buffon.
79'
Occasion pour Espagne
Partis à 3 contre 1, les Espagnols ratent l'occasion de mener 3-0. Décalé sur la droite, Pedro avait servi Xavi en retrait plutôt que Torres dans l'axe. Profitant d'un bon appel de son latéral, le Barcelonais décale Alba sur la gauche. Au moment du centre de l'intenable ex-Valencian, Pedro est hors-jeu et sanctionné par l'arbitre assistant de M. Proença. Sa frappe, trop croisée, n'avait quoi qu'il en soit pas trouvé le cadre.
75'
Fernando Torres, unique buteur de la finale de l'Euro 2008, remplace Cesc Fabregas, encore une fois immense ce soir. L'ancien Gunner aura réussi son Euro là où beaucoup le voyaient échouer : en pointe de la Roja.
74'
Occasion pour Espagne
Fabregas joue le une-deux avec Pedro à l'angle droit de la surface de réparation. Cesc cherche un troisième barcelonais, Iniesta, d'un petit centre au second poteau. La défense italienne repousse, mais Busquets surgit et s'infiltre dans l'axe. Au moment de frapper, il est bien repris par Barzagli.
70'
L'Espagne fait tourner le ballon et les "Olé" commencent à monter des tribunes. Aux talonnades ibériques répondent les passes ratées transalpines. A 20 minutes de la fin, cette finale a perdu de sa saveur avec la blessure de Motta. Vivement la fin semblent se dire la plupart des acteurs, que ce soit sur le terrain, les bancs de touche ou dans les tribunes.
66'
Plus rien ne semble pouvoir empêcher l'Espagne de réaliser son monumental triplé Euro-Coupe du Monde-Euro. Si le football offre parfois d'improbables retournements de situation, on voit mal l'Italie, réduite à dix après la blessure de Motta et trois changements déjà effectués, revenir dans cette rencontre. Impériaux au milieu du terrain, les Espagnols gèrent cette rencontre comme les autres, comme une banale rencontre amicale. Elle risque bien au contraire de les faire rentrer dans l'Histoire du sport.
64'
L'Italie obtient un coup-franc côté gauche, à 35 mètres. Frappé au second poteau, il voit Bonucci s'écrouler au contact avec Busquets. C'est l'Italien qui est sanctionné par l'arbitre portugais.
63'
Énorme coup dur pour l'Italie ! A peine entré, Thiago Motta semble s'être claqué à la cuisse. Alors qu'il venait de suppléer Montolivo en tant que 3e remplaçant italien, il va devoir sortir du terrain. N'ayant plus de changement disponible, la Squadra Azzura va terminer cette finale à 10...
60'
Premier ballon et première accélération de Pedro. Après un dernier contrôle trop long, le Barcelonais perd le ballon mais Xabi Alonso le récupère et frappe en force. Buffon capte le cuir mais M. Proença était de toute façon revenue à la faute.
59'
Silva, premier buteur de cette finale, cède sa place à Pedro.
57'
Occasion pour Italie
Servi une nouvelle fois sur la droite par Balotelli, Di Natale obtient un coup-franc suite à une charge pas si puissante que ça, de Ramos. Pirlo envoie un ballon magnifique au second poteau mais Casillas se détend une nouvelle fois. Le ballon revient sur Balotelli qui frappe de loin sans accrocher le cadre.
56'
Troisième et dernier changement côté italien avec la rentrée, étonnante pour une équipe menée de deux buts, du Parisien Thiago Motta en lieu et place de Montolivo.
56'
Pirlo envoie Di Natale en profondeur d'une balle piquée par dessus la défense. C'est toutefois un peu trop long pour "Toto".
55'
Décalé côté droit par Balotelli, Di Natale se rend coupable d'un hors-jeu de débutant...
53'
C'est reparti fort dans cette seconde période. D'un côté comme de l'autre les situations chaudes se multiplient. Cependant, un but espagnol aurait une toute autre incidence sur la suite des évènements qu'un italien...
51'
Occasion pour Italie
Servi d'une sublime passe dans le dos de la défense par Montolivo, Di Natale se retrouve en position idéale à gauche des 5m50 de Casillas. Sans contrôle, l'attaquant de l'Udinese frappe mais le gardien du Real s'impose avec autorité. Le ballon revient sur le Zebrette, qui tente une petite balle piquée, captée sans souci par "San Iker".
51'
Servi dans la surface, Balotelli est repris en puissance par Pique. Au sol, l'Italien réclame une faute mais n'est pas suivi par l'arbitre.
50'
Silva et Xavi combine sur la droite de la surface. Seul au second poteau, Iniesta n'est pas trouvé. Le centre de Xavi est contré et l'Italie se dégage.
49'
Occasion pour Espagne
Sur un centre depuis la droite, Ramos place une belle tête plongeante, contrée de la main par Bonucci. Alors que tout le camp espagnol réclame un penalty mérité, M. Proença reste de marbre et suit son 5e arbitre, aveugle sur le coup.
48'
Occasion pour Espagne
Fabregas s'infiltre dans la surface, côté droit, élimine Balzaretti une fois, puis deux, puis Barzagli, avant de frapper de la semelle et de mettre Casillas en difficulté. Quel but ç'aurait été !
47'
Occasion pour Italie
Servi d'un bon centre par Abate, Di Natale, oublié par les Espagnols, se signale d'entrée par un bon coup de tête, qui passe de peu au-dessus.
46'
C'est reparti à Kiev entre l'Italie et l'Espagne. Di Natale est entré à la place de Cassano.
Mt
L'Espagne rejoint les vestiaires avec deux buts d'avance et se rapproche à grands pas d'un triplé inédit et historique. Silva et Alba ont inscrit les buts d'une Roja plus que jamais fidèle à ses principes de jeu. Cependant, les Italiens n'ont pas démérité et semblent en mesure d'inquiéter les maîtres de la planète football. ll leur faudra toutefois hausser encore d'un ou deux crans leur niveau de jeu pour espérer revenir dans cette finale.
45'+1
Occasion pour Espagne
Suite à un coup-franc de Xavi frappé dans la boîte et repoussé par Marchisio, le cuir échoue dans les pieds de Silva. Après un bon contrôle, le Citizen arme une lourde frappe du gauche que Buffon capte dans l'axe sans sourciller.
45'
Carton jaune pour Barzagli
Barzagli est averti pour une faute grossière sur Iniesta côté gauche.
44'
Montolivo frappe à son tour en force mais Casillas, impérial, repousse à nouveau le danger.
41'
But pour Espagne
2-0
Sur un long dégagement de Casillas, Iniesta remise sur Jordi Alba. Côté gauche, le latéral trouve Xavi d'une passe courte et lance une accélération incroyable vers le but italien. Seul face à quatre Bleus au ralenti, le néo-Barcelonais effectue un appel parfait dans l'axe et profite d'une passe magistrale de Xavi pour se retrouver en position idéale. Après un bon contrôle du droit, il ajuste Buffon du gauche, d'un plat du pied digne d'un avant-centre. Le break est fait !
38'
Alors que l'Espagne était partie en contre, Sergio Ramos en tête, une mauvaise passe offre cette fois à l'Italie la possibilité de se projetter vers l'avant. Servi côté gauche, Balotelli sollicite Marchisio devant lui et propose tout de suite une solution. D'une talonnade, le n°8 de la Nazionale le retrouve en une touche. Balotelli arme alors une lourde frappe de 25 mètres du pied droit qui passe très largement au-dessus.
33'
Occasion pour Italie
Des 30 mètres, légèrement décalé sur la droite, Marchisio place une frappe sèche à mi-hauteur, cadrée, qui oblige Casillas à se détendre.
31'
Les Espagnols se sont mis à défendre plus bas depuis l'ouverture du score. Grâce à la justesse des passes de De Rossi et Pirlo et à la technique de Cassano, les Italiens mettent à mal la défense ibérique, qui tient bon pour l'instant. Idéalement partis dans cette finale, les hommes de Del Bosque sont tout de même moins sereins que lors des compétions précédentes.
29'
Occasion pour Italie
Servi dans l'axe par De Rossi, Balotelli temporise et ressert le Romain. D'une touche, celui-ci envoie Cassano sur l'aile gauche, aux abords de la surface. D'un joli crochet, le n°10 italien met un petit pont à Arbeloa, qui termine sur les fesses. Il frappe ensuite entre les jambes de Pique mais Casillas, bien placé, capte le ballon sans problème.
27'
Occasion pour Italie
Sur un superbe centre de Balzaretti, de très loin depuis la gauche, Casillas sort de ses 5m50 pour voler le cuir à Balotelli, qui était idéalement placé pour reprendre l'offrande de près au second poteau. Quel début du match du capitaine epagnol, impérial à chacune de ses interventions.
26'
Après Pique, ce sont Ramos puis Barzagli qui se rendent coupables de gestes à la limite des lois du jeu. Les Italiens ne se laisseront pas faire sans jeter toutes leurs forces dans la bataille.
25'
Carton jaune pour Piqué
Pique est sanctionné d'un carton jaune pour un tacle scandaleux sur Cassano, qui méritait largement le carton rouge ! Si l'Italien n'avait pas sauté, il ne fait aucun doute que M. Proença aurait changé la couleur de sa sanction...
24'
De Rossi décale Abate côté droit mais le centre du Milanais au second poteau est trop long pour les deux attaquants de la Nazionale. Les Espagnols repoussent le danger.
22'
Pour son premier ballon, Balzaretti tente d'exploiter une chandelle aux abords de la surface espagnole, en enchaînant contrôle et frappe de peu à droite des buts. Il a beau réclamer un corner, M. Proença offre un renvoi aux six mètres à Casillas.
21'
Coup dur pour l'Italie avec la sortie sur blessure de Chiellini, remplacé poste pour poste par Balzaretti, qui a été excellent lorsqu'il a eu l'occasion de jouer dans cet Euro.
20'
La Roja contre et se retrouve à 4 contre 4. Décalé sur la droite, Xabi Alonso n'assure pas son centre et les Italiens se dégagent. Le ballon revient immédiatement et sur la gauche, Iniesta subit un tacle de Barzagli au moment de frapper.
20'
Une belle action italienne, construite côté droit, est repoussée par Jordi Alba, impérial devant Cassano.
18'
Occasion pour Italie
Nouveau corner italien et nouvelle tête, cette fois de Barzagli. Contrée, elle offre un nouveau coup de pied de coin aux Azzuri, boxé des deux poings par Casillas sous la menace de Chiellini. Belle révolte italienne après l'ouverture du score de la Roja !
16'
Occasion pour Italie
Sur coup-franc, Pirlo fait trembler l'Espagne mais son ballon, contré, passe de peu à côté et l'Italie obtient un corner. A nouveau frappé par Pirlo, celui-ci oblige Casillas à se détendre de tout son long pour couvrir la sortie directe du ballon en dehors du terrain.
14'
But pour Espagne
1-0
Partie tout doucement, l'action s'accélère d'un coup au moment où le ballon touche les pieds d'Iniesta. Au coeur du milieu de terrain, le génie du Barça envoie une merveille de passe pour Fabregas à l'angle droit de la surface, dans le dos de Bonucci et Chiellini. L'ancien Gunner contrôle, élimine Bonucci revenu sur ses talons et sert en retrait Silva au point de penalty. D'une tête décroisée, le milieu de Manchester City trompe Buffon et ouvre le score.
13'
Après un petit festival technique au coeur du milieu de terrain, Xavi essaye de servir Fabregas entre les deux centraux italiens. Sa passe est mal assurée et l'Italie peut repartir de l'avant.
11'
Pirlo envoie Balotelli en profondeur mais Casillas sort de sa surface avec promptitude et dégage le cuir. Ce n'est pas avec ce genre de tentatives que les Italiens - les seuls à avoir inscrit un but aux Espagnols lors de cet Euro - feront la différence ce soir.
10'
Occasion pour Espagne
Fabregas, Iniesta puis Xavi combinent avant que ce dernier ne frappe, mais les Italiens repoussent le cuir. Le ballon revient dans l'axe et Xavi joue un superbe une-deux avec Fabregas, son compère du Barça. La frappe sans contrôle du milieu de terrain catalan passe de peu au-dessus. Le danger se rapproche !
9'
L'Espagne n'a pas encaissé de but depuis 900 minutes lors des rencontres à élimination directe. Une série débutée en quarts de finale de l'Euro 2008 face à... l'Italie.
8'
L'Espagne a mis le pied sur le ballon et insiste côté gauche, avec Iniesta et Alba. Pour l'instant, la défense italienne est impériale.
7'
Occasion pour Espagne
Servi d'une superbe passe dans l'intervalle par Iniesta, Jordi Alba se retrouve en position de centre côté gauche. Le néo-barcelonais s'exécute mais le ballon trouve Barzagli qui concède un corner. Sur celui-ci, Ramos s'élève au-dessus de la mêlée et place une tête puissante un bon mètre au-dessus.
6'
De Rossi tacle très durement Iniesta et offre un bon coup-franc à la Roja. Ça joue plutôt dur en ce début de rencontre. Sergio Ramos envoie un missile largement au-dessus des cages de Buffon.
5'
Le premier duel entre Balotelli et Ramos est physique, en pleine surface. S'aidant des bras, l'Espagnol remporte son duel mais de façon limite.
4'
Alors que Sergio Ramos était resté au sol, l'action espagnole s'est poursuivie jusqu'à Silva aux abords de la surface. Un bon retour de Barzagli et les Azzuri peuvent se dégager. Ramos se relève et reprend sa place dans la charnière ibérique.
3'
Cassano provoque côté gauche mais Arbeloa est vigilant. L'Italie est bien rentrée dans cette finale.
2'
Cassano s'infiltre depuis la gauche dans la surface mais est repris par trois espagnols. Le ballon, relancé dans l'axe, parvient jusqu'à Pirlo, qui tente une frappe sans contrôle qui s'envole loin du cadre de Casillas.
1'
le premier ballon de Busquets en direction d'Iniesta est bien repoussé par Bonucci.
1'
L'Espagne, à 90 minutes d'un triplé monumental, vient de donner à Kiev le coup d'envoi de la finale du 14e championnat d'Europe des nations de football.
Les deux gardiens sont capitaines ce soir. Casillas d'un côté, qui joue ce soir son 28e match de compétition majeure, record absolu pour un gardien, et sa troisième finale. Buffon pour l'Italie en est à 24. Ce sera l'une de ces deux légendes du football, sacrées neuf fois sur les dix dernières années par le prestigieux prix de meilleur gardien du monde par l'IFFHS (Casillas 5 fois, Buffon 4 fois, Cech 1 fois), qui lèvera le trophée après la rencontre.
Après le "Fratelli d'Italia", c'est au tour de la "Marcha Real", l'hymne espagnol sans paroles, de retentir dans le Stade Olympique de Kiev.
C'est la 3e finale européenne pour la Squadra Azzura, après 1968 et 2000. L'occasion est magnifique pour les Italiens d'étoffer un palmarès déjà riche de 4 titres mondiaux.
Ce sont les deux équipes les plus joueuses de cet Euro qui s'affrontent en finale. Avec 99 et 86 frappes au but, Italiens et Espagnols sont les deux artilleurs les plus fréquents de la compétition.
L'Espagne peut réussir ce soir le premier triplé de l'Histoire du football européen, en remportant l'Euro 2012 après celui de 2008 et la Coupe du Monde 2010. L'Allemagne de l'Ouest était parvenu en finale en 1976 après ses deux succès précédents (1972, 1974), mais avait du rendre les armes faces à la Tchécoslovaquie d'Antonin Panenka.
Pour l'anecdote, la dernière victoire dans le temps réglementaire de l'Espagne sur l'Italie lors d'une compétition officielle remonte à 1920 (Jeux Olympiques d'Anvers) sur le score de 2 à 0. C'était il y a 92 ans ! Depuis, le bilan est de cinq victoires italiennes et cinq nuls.
L'Italie n'a jamais perdu contre l'Espagne lors d'une Coupe du monde ou d'un Euro (3 succès, 4 nuls). Cependant, lors de l'édition 2008, remporté par la Roja, les Italiens s'étaient inclinés aux tirs au but (0-0, 4-2 tab) face aux coéquipiers de Xavi lors des quarts de finale.
Les deux dernières finales d'Euros (2004 et 2008) ont vu leur vainqueur s'imposer 1-0.
C'est l'excellent arbitre portugais Pedro Proença qui sera au sifflet ce soir. Il sera accompagné comme de coutume par deux compatriotes qui auront la charge des lignes de touches : Bertino Miranda et Ricardo Santos. Ce trio enchaîne un doublé inédit ce soir, puisqu'il était déjà en charge de la dernière finale de la Ligue des Champions, Chelsea-Bayern (1-1, 4-3 tab), le 19 mai.
Il fait une chaleur acceptable ce soir sur Kiev (26°), ce qui n'a pas toujours été le cas lors de cet Euro.
Au rang des infos people, on peut noter que les présences de Mariano Rajoy (Premier ministre) et du Prince Felipe sont attendues côté espagnol, tout comme celle de Mario Monti (Premier ministre) pour l'Italie. Les présidents ukrainien (Viktor Orban) et polonais (Bronislaw Komorowski) seront également de la partie.
Pas ou peu de surprise côté espagnol, avec la titularisation attendue de Fabregas en pointe du trident offensif mis en place par Vicente Del Bosque. Pas convaincu par les performances de Torres et Negredo, le technicien espagnol a décidé de renouveler sa confiance à l'ancien Gunner. Pour le reste, le 4-3-3 de la Furia Roja est on ne peut plus classique. Le onze espagnol : Casillas, Alba, Pique, Ramos, Arbeloa - Xavi, Busquets, Xabi Alonso - Iniesta, Fabregas, Silva.
Alors que l'Espagne a réclamé que la pelouse soit arrosée, l'Italie a refusé. Étant donné qu'il faut l'accord des deux équipes pour que cela soit fait, il risque d'y avoir, dès avant le coup d'envoi, un premier déçu ce soir. Il semble que se doive être l'Italie, puisque les arroseurs automatiques se mettent en marche à l'instant.
Touchés aux cervicales et au nerf sciatique, Barzagli et De Rossi sont aptes à jouer cette finale. Ces interrogations levées, Cesare Prandelli peut donc aligner le onze qui a battu l'Allemagne (2-1) - à la seule exception d'Abate au poste d'arrière droit à la place de Balzaretti, toujours disposé en 4-4-2 avec un milieu en losange. L'équipe d'Italie : Buffon - Chiellini, Bonucci, Barzagli, Abate - De Rossi, Pirlo, Montolivo, Marchisio - Cassano, Balotelli.
Pour la quatrième fois dans l'histoire de l'Euro, deux nations issues du même groupe s'affrontent en finale. Espagnols et Italiens avaient fait match nul (1-1) lors de leur entrée dans cette compétition. Ce cas de figure s'était déjà présenté en 1988 (Hollande-URSS), 1996 (République Tchèque-Allemagne) et 2004 (Grèce-Portugal).
On attend près de 10 000 fans de la Roja, contre un peu moins de la moitié côté italien.
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Bonjour et bienvenue à tous sur notre site pour suivre en direct commenté la finale de l'Euro 2012 : le très alléchant Espagne-Italie.
Commentaires
L'Espagne remporte très largement la finale de l'Euro 2012 et entre dans l'Histoire du football avec son fabuleux triplé Euro-Coupe du Monde-Euro. Break en poche à la pause, les Ibériques ont profité de la blessure de Motta à l'heure de jeu, alors que plus aucun changement n'était autorisé aux Italiens, pour inscrire deux nouveaux buts. Silva, Alba, Torres et Mata sont les auteurs des réalisations espagnoles. N'ayant encaissé qu'un seul but durant toute la compétition, impériale dans la conservation du ballon et finalement efficace devant le but, la Furia Roja mérite ce nouveau titre. Si le Ballon d'Or 2012 ne se trouve pas dans ses rangs, c'est à n'y plus rien comprendre...
Arbeloa obtient un bon coup-franc, très légèrement décalé sur la droite, à 30 mètres des buts de Buffon. Frappé au second poteau, il trouve Torres qui contrôle le ballon et centre pour Ramos au premier poteau. D'une Madjer, le Madrilène inquiète une dernière fois l'Italie mais leur gardien capte cette fois le cuir.
Trois minutes de temps additionnel sont annoncées par le corps arbitral.
Sur un nouveau ballon récupéré dans le rond central par l'Espagne, c'est cette fois Xabi Alonso qui fait apprécier sa science de la passe. Sèche, à ras de terre, son offrande transperce deux lignes italiennes pour trouver Torres sur la gauche de la surface. Sorti à sa rencontre, Buffon ne peut rien quand le joueur de Chelsea, sans contrôle, décale de l'extérieur du pied Mata qui avait suivi. Les deux Blues, après avoir gagné la Ligue des Champions en mai, offrent le quatrième but de cette finale à leur sélection nationale.
Andrés Iniesta, qui sera probablement élu meilleur joueur de la compétition (si ce n'est Casillas ou Ramos), cède sa place à Mata, qui se voit donner la possibilité de participer à la fête.
Alors que les Italiens ont le ballon dans les pieds un peu avant le rond central, Xavi coupe la trajectoire et récupère le cuir. D'une merveille de passe entre les deux stoppeurs, sa deuxième passe décisive lors de cette finale, il trouve Torres en position idéale. Suite à un contrôle parfait vers l'avant, "El Niño" ajuste Buffon d'un plat du pied d'école sur sa gauche. La messe est dite !
Après une séquence de possession de balle aussi longue qu'impressionnante, les Espagnols, via Arbeloa, sont pris une nouvelle fois au piège du hors-jeu. L'Italie est à l'agonie.
De plus de 30 mètres, Pedro tente sa chance. Manquant de puissance et de précision, sa frappe n'inquiète pas Buffon.
Partis à 3 contre 1, les Espagnols ratent l'occasion de mener 3-0. Décalé sur la droite, Pedro avait servi Xavi en retrait plutôt que Torres dans l'axe. Profitant d'un bon appel de son latéral, le Barcelonais décale Alba sur la gauche. Au moment du centre de l'intenable ex-Valencian, Pedro est hors-jeu et sanctionné par l'arbitre assistant de M. Proença. Sa frappe, trop croisée, n'avait quoi qu'il en soit pas trouvé le cadre.
Fernando Torres, unique buteur de la finale de l'Euro 2008, remplace Cesc Fabregas, encore une fois immense ce soir. L'ancien Gunner aura réussi son Euro là où beaucoup le voyaient échouer : en pointe de la Roja.
Fabregas joue le une-deux avec Pedro à l'angle droit de la surface de réparation. Cesc cherche un troisième barcelonais, Iniesta, d'un petit centre au second poteau. La défense italienne repousse, mais Busquets surgit et s'infiltre dans l'axe. Au moment de frapper, il est bien repris par Barzagli.
L'Espagne fait tourner le ballon et les "Olé" commencent à monter des tribunes. Aux talonnades ibériques répondent les passes ratées transalpines. A 20 minutes de la fin, cette finale a perdu de sa saveur avec la blessure de Motta. Vivement la fin semblent se dire la plupart des acteurs, que ce soit sur le terrain, les bancs de touche ou dans les tribunes.
Plus rien ne semble pouvoir empêcher l'Espagne de réaliser son monumental triplé Euro-Coupe du Monde-Euro. Si le football offre parfois d'improbables retournements de situation, on voit mal l'Italie, réduite à dix après la blessure de Motta et trois changements déjà effectués, revenir dans cette rencontre. Impériaux au milieu du terrain, les Espagnols gèrent cette rencontre comme les autres, comme une banale rencontre amicale. Elle risque bien au contraire de les faire rentrer dans l'Histoire du sport.
L'Italie obtient un coup-franc côté gauche, à 35 mètres. Frappé au second poteau, il voit Bonucci s'écrouler au contact avec Busquets. C'est l'Italien qui est sanctionné par l'arbitre portugais.
Énorme coup dur pour l'Italie ! A peine entré, Thiago Motta semble s'être claqué à la cuisse. Alors qu'il venait de suppléer Montolivo en tant que 3e remplaçant italien, il va devoir sortir du terrain. N'ayant plus de changement disponible, la Squadra Azzura va terminer cette finale à 10...
Premier ballon et première accélération de Pedro. Après un dernier contrôle trop long, le Barcelonais perd le ballon mais Xabi Alonso le récupère et frappe en force. Buffon capte le cuir mais M. Proença était de toute façon revenue à la faute.
Silva, premier buteur de cette finale, cède sa place à Pedro.
Servi une nouvelle fois sur la droite par Balotelli, Di Natale obtient un coup-franc suite à une charge pas si puissante que ça, de Ramos. Pirlo envoie un ballon magnifique au second poteau mais Casillas se détend une nouvelle fois. Le ballon revient sur Balotelli qui frappe de loin sans accrocher le cadre.
Troisième et dernier changement côté italien avec la rentrée, étonnante pour une équipe menée de deux buts, du Parisien Thiago Motta en lieu et place de Montolivo.
Pirlo envoie Di Natale en profondeur d'une balle piquée par dessus la défense. C'est toutefois un peu trop long pour "Toto".
Décalé côté droit par Balotelli, Di Natale se rend coupable d'un hors-jeu de débutant...
C'est reparti fort dans cette seconde période. D'un côté comme de l'autre les situations chaudes se multiplient. Cependant, un but espagnol aurait une toute autre incidence sur la suite des évènements qu'un italien...
Servi d'une sublime passe dans le dos de la défense par Montolivo, Di Natale se retrouve en position idéale à gauche des 5m50 de Casillas. Sans contrôle, l'attaquant de l'Udinese frappe mais le gardien du Real s'impose avec autorité. Le ballon revient sur le Zebrette, qui tente une petite balle piquée, captée sans souci par "San Iker".
Servi dans la surface, Balotelli est repris en puissance par Pique. Au sol, l'Italien réclame une faute mais n'est pas suivi par l'arbitre.
Silva et Xavi combine sur la droite de la surface. Seul au second poteau, Iniesta n'est pas trouvé. Le centre de Xavi est contré et l'Italie se dégage.
Sur un centre depuis la droite, Ramos place une belle tête plongeante, contrée de la main par Bonucci. Alors que tout le camp espagnol réclame un penalty mérité, M. Proença reste de marbre et suit son 5e arbitre, aveugle sur le coup.
Fabregas s'infiltre dans la surface, côté droit, élimine Balzaretti une fois, puis deux, puis Barzagli, avant de frapper de la semelle et de mettre Casillas en difficulté. Quel but ç'aurait été !
Servi d'un bon centre par Abate, Di Natale, oublié par les Espagnols, se signale d'entrée par un bon coup de tête, qui passe de peu au-dessus.
C'est reparti à Kiev entre l'Italie et l'Espagne. Di Natale est entré à la place de Cassano.
L'Espagne rejoint les vestiaires avec deux buts d'avance et se rapproche à grands pas d'un triplé inédit et historique. Silva et Alba ont inscrit les buts d'une Roja plus que jamais fidèle à ses principes de jeu. Cependant, les Italiens n'ont pas démérité et semblent en mesure d'inquiéter les maîtres de la planète football. ll leur faudra toutefois hausser encore d'un ou deux crans leur niveau de jeu pour espérer revenir dans cette finale.
Suite à un coup-franc de Xavi frappé dans la boîte et repoussé par Marchisio, le cuir échoue dans les pieds de Silva. Après un bon contrôle, le Citizen arme une lourde frappe du gauche que Buffon capte dans l'axe sans sourciller.
Barzagli est averti pour une faute grossière sur Iniesta côté gauche.
Montolivo frappe à son tour en force mais Casillas, impérial, repousse à nouveau le danger.
Sur un long dégagement de Casillas, Iniesta remise sur Jordi Alba. Côté gauche, le latéral trouve Xavi d'une passe courte et lance une accélération incroyable vers le but italien. Seul face à quatre Bleus au ralenti, le néo-Barcelonais effectue un appel parfait dans l'axe et profite d'une passe magistrale de Xavi pour se retrouver en position idéale. Après un bon contrôle du droit, il ajuste Buffon du gauche, d'un plat du pied digne d'un avant-centre. Le break est fait !
Alors que l'Espagne était partie en contre, Sergio Ramos en tête, une mauvaise passe offre cette fois à l'Italie la possibilité de se projetter vers l'avant. Servi côté gauche, Balotelli sollicite Marchisio devant lui et propose tout de suite une solution. D'une talonnade, le n°8 de la Nazionale le retrouve en une touche. Balotelli arme alors une lourde frappe de 25 mètres du pied droit qui passe très largement au-dessus.
Des 30 mètres, légèrement décalé sur la droite, Marchisio place une frappe sèche à mi-hauteur, cadrée, qui oblige Casillas à se détendre.
Les Espagnols se sont mis à défendre plus bas depuis l'ouverture du score. Grâce à la justesse des passes de De Rossi et Pirlo et à la technique de Cassano, les Italiens mettent à mal la défense ibérique, qui tient bon pour l'instant. Idéalement partis dans cette finale, les hommes de Del Bosque sont tout de même moins sereins que lors des compétions précédentes.
Servi dans l'axe par De Rossi, Balotelli temporise et ressert le Romain. D'une touche, celui-ci envoie Cassano sur l'aile gauche, aux abords de la surface. D'un joli crochet, le n°10 italien met un petit pont à Arbeloa, qui termine sur les fesses. Il frappe ensuite entre les jambes de Pique mais Casillas, bien placé, capte le ballon sans problème.
Sur un superbe centre de Balzaretti, de très loin depuis la gauche, Casillas sort de ses 5m50 pour voler le cuir à Balotelli, qui était idéalement placé pour reprendre l'offrande de près au second poteau. Quel début du match du capitaine epagnol, impérial à chacune de ses interventions.
Après Pique, ce sont Ramos puis Barzagli qui se rendent coupables de gestes à la limite des lois du jeu. Les Italiens ne se laisseront pas faire sans jeter toutes leurs forces dans la bataille.
Pique est sanctionné d'un carton jaune pour un tacle scandaleux sur Cassano, qui méritait largement le carton rouge ! Si l'Italien n'avait pas sauté, il ne fait aucun doute que M. Proença aurait changé la couleur de sa sanction...
De Rossi décale Abate côté droit mais le centre du Milanais au second poteau est trop long pour les deux attaquants de la Nazionale. Les Espagnols repoussent le danger.
Pour son premier ballon, Balzaretti tente d'exploiter une chandelle aux abords de la surface espagnole, en enchaînant contrôle et frappe de peu à droite des buts. Il a beau réclamer un corner, M. Proença offre un renvoi aux six mètres à Casillas.
Coup dur pour l'Italie avec la sortie sur blessure de Chiellini, remplacé poste pour poste par Balzaretti, qui a été excellent lorsqu'il a eu l'occasion de jouer dans cet Euro.
La Roja contre et se retrouve à 4 contre 4. Décalé sur la droite, Xabi Alonso n'assure pas son centre et les Italiens se dégagent. Le ballon revient immédiatement et sur la gauche, Iniesta subit un tacle de Barzagli au moment de frapper.
Une belle action italienne, construite côté droit, est repoussée par Jordi Alba, impérial devant Cassano.
Nouveau corner italien et nouvelle tête, cette fois de Barzagli. Contrée, elle offre un nouveau coup de pied de coin aux Azzuri, boxé des deux poings par Casillas sous la menace de Chiellini. Belle révolte italienne après l'ouverture du score de la Roja !
Sur coup-franc, Pirlo fait trembler l'Espagne mais son ballon, contré, passe de peu à côté et l'Italie obtient un corner. A nouveau frappé par Pirlo, celui-ci oblige Casillas à se détendre de tout son long pour couvrir la sortie directe du ballon en dehors du terrain.
Partie tout doucement, l'action s'accélère d'un coup au moment où le ballon touche les pieds d'Iniesta. Au coeur du milieu de terrain, le génie du Barça envoie une merveille de passe pour Fabregas à l'angle droit de la surface, dans le dos de Bonucci et Chiellini. L'ancien Gunner contrôle, élimine Bonucci revenu sur ses talons et sert en retrait Silva au point de penalty. D'une tête décroisée, le milieu de Manchester City trompe Buffon et ouvre le score.
Après un petit festival technique au coeur du milieu de terrain, Xavi essaye de servir Fabregas entre les deux centraux italiens. Sa passe est mal assurée et l'Italie peut repartir de l'avant.
Pirlo envoie Balotelli en profondeur mais Casillas sort de sa surface avec promptitude et dégage le cuir. Ce n'est pas avec ce genre de tentatives que les Italiens - les seuls à avoir inscrit un but aux Espagnols lors de cet Euro - feront la différence ce soir.
Fabregas, Iniesta puis Xavi combinent avant que ce dernier ne frappe, mais les Italiens repoussent le cuir. Le ballon revient dans l'axe et Xavi joue un superbe une-deux avec Fabregas, son compère du Barça. La frappe sans contrôle du milieu de terrain catalan passe de peu au-dessus. Le danger se rapproche !
L'Espagne n'a pas encaissé de but depuis 900 minutes lors des rencontres à élimination directe. Une série débutée en quarts de finale de l'Euro 2008 face à... l'Italie.
L'Espagne a mis le pied sur le ballon et insiste côté gauche, avec Iniesta et Alba. Pour l'instant, la défense italienne est impériale.
Servi d'une superbe passe dans l'intervalle par Iniesta, Jordi Alba se retrouve en position de centre côté gauche. Le néo-barcelonais s'exécute mais le ballon trouve Barzagli qui concède un corner. Sur celui-ci, Ramos s'élève au-dessus de la mêlée et place une tête puissante un bon mètre au-dessus.
De Rossi tacle très durement Iniesta et offre un bon coup-franc à la Roja. Ça joue plutôt dur en ce début de rencontre. Sergio Ramos envoie un missile largement au-dessus des cages de Buffon.
Le premier duel entre Balotelli et Ramos est physique, en pleine surface. S'aidant des bras, l'Espagnol remporte son duel mais de façon limite.
Alors que Sergio Ramos était resté au sol, l'action espagnole s'est poursuivie jusqu'à Silva aux abords de la surface. Un bon retour de Barzagli et les Azzuri peuvent se dégager. Ramos se relève et reprend sa place dans la charnière ibérique.
Cassano provoque côté gauche mais Arbeloa est vigilant. L'Italie est bien rentrée dans cette finale.
Cassano s'infiltre depuis la gauche dans la surface mais est repris par trois espagnols. Le ballon, relancé dans l'axe, parvient jusqu'à Pirlo, qui tente une frappe sans contrôle qui s'envole loin du cadre de Casillas.
le premier ballon de Busquets en direction d'Iniesta est bien repoussé par Bonucci.
L'Espagne, à 90 minutes d'un triplé monumental, vient de donner à Kiev le coup d'envoi de la finale du 14e championnat d'Europe des nations de football.
Les deux gardiens sont capitaines ce soir. Casillas d'un côté, qui joue ce soir son 28e match de compétition majeure, record absolu pour un gardien, et sa troisième finale. Buffon pour l'Italie en est à 24. Ce sera l'une de ces deux légendes du football, sacrées neuf fois sur les dix dernières années par le prestigieux prix de meilleur gardien du monde par l'IFFHS (Casillas 5 fois, Buffon 4 fois, Cech 1 fois), qui lèvera le trophée après la rencontre.
Après le "Fratelli d'Italia", c'est au tour de la "Marcha Real", l'hymne espagnol sans paroles, de retentir dans le Stade Olympique de Kiev.
C'est la 3e finale européenne pour la Squadra Azzura, après 1968 et 2000. L'occasion est magnifique pour les Italiens d'étoffer un palmarès déjà riche de 4 titres mondiaux.
Ce sont les deux équipes les plus joueuses de cet Euro qui s'affrontent en finale. Avec 99 et 86 frappes au but, Italiens et Espagnols sont les deux artilleurs les plus fréquents de la compétition.
L'Espagne peut réussir ce soir le premier triplé de l'Histoire du football européen, en remportant l'Euro 2012 après celui de 2008 et la Coupe du Monde 2010. L'Allemagne de l'Ouest était parvenu en finale en 1976 après ses deux succès précédents (1972, 1974), mais avait du rendre les armes faces à la Tchécoslovaquie d'Antonin Panenka.
Pour l'anecdote, la dernière victoire dans le temps réglementaire de l'Espagne sur l'Italie lors d'une compétition officielle remonte à 1920 (Jeux Olympiques d'Anvers) sur le score de 2 à 0. C'était il y a 92 ans ! Depuis, le bilan est de cinq victoires italiennes et cinq nuls.
L'Italie n'a jamais perdu contre l'Espagne lors d'une Coupe du monde ou d'un Euro (3 succès, 4 nuls). Cependant, lors de l'édition 2008, remporté par la Roja, les Italiens s'étaient inclinés aux tirs au but (0-0, 4-2 tab) face aux coéquipiers de Xavi lors des quarts de finale.
Les deux dernières finales d'Euros (2004 et 2008) ont vu leur vainqueur s'imposer 1-0.
C'est l'excellent arbitre portugais Pedro Proença qui sera au sifflet ce soir. Il sera accompagné comme de coutume par deux compatriotes qui auront la charge des lignes de touches : Bertino Miranda et Ricardo Santos. Ce trio enchaîne un doublé inédit ce soir, puisqu'il était déjà en charge de la dernière finale de la Ligue des Champions, Chelsea-Bayern (1-1, 4-3 tab), le 19 mai.
Il fait une chaleur acceptable ce soir sur Kiev (26°), ce qui n'a pas toujours été le cas lors de cet Euro.
Au rang des infos people, on peut noter que les présences de Mariano Rajoy (Premier ministre) et du Prince Felipe sont attendues côté espagnol, tout comme celle de Mario Monti (Premier ministre) pour l'Italie. Les présidents ukrainien (Viktor Orban) et polonais (Bronislaw Komorowski) seront également de la partie.
Pas ou peu de surprise côté espagnol, avec la titularisation attendue de Fabregas en pointe du trident offensif mis en place par Vicente Del Bosque. Pas convaincu par les performances de Torres et Negredo, le technicien espagnol a décidé de renouveler sa confiance à l'ancien Gunner. Pour le reste, le 4-3-3 de la Furia Roja est on ne peut plus classique. Le onze espagnol : Casillas, Alba, Pique, Ramos, Arbeloa - Xavi, Busquets, Xabi Alonso - Iniesta, Fabregas, Silva.
Alors que l'Espagne a réclamé que la pelouse soit arrosée, l'Italie a refusé. Étant donné qu'il faut l'accord des deux équipes pour que cela soit fait, il risque d'y avoir, dès avant le coup d'envoi, un premier déçu ce soir. Il semble que se doive être l'Italie, puisque les arroseurs automatiques se mettent en marche à l'instant.
Touchés aux cervicales et au nerf sciatique, Barzagli et De Rossi sont aptes à jouer cette finale. Ces interrogations levées, Cesare Prandelli peut donc aligner le onze qui a battu l'Allemagne (2-1) - à la seule exception d'Abate au poste d'arrière droit à la place de Balzaretti, toujours disposé en 4-4-2 avec un milieu en losange. L'équipe d'Italie : Buffon - Chiellini, Bonucci, Barzagli, Abate - De Rossi, Pirlo, Montolivo, Marchisio - Cassano, Balotelli.
Pour la quatrième fois dans l'histoire de l'Euro, deux nations issues du même groupe s'affrontent en finale. Espagnols et Italiens avaient fait match nul (1-1) lors de leur entrée dans cette compétition. Ce cas de figure s'était déjà présenté en 1988 (Hollande-URSS), 1996 (République Tchèque-Allemagne) et 2004 (Grèce-Portugal).
On attend près de 10 000 fans de la Roja, contre un peu moins de la moitié côté italien.
Bonjour et bienvenue à tous sur notre site pour suivre en direct commenté la finale de l'Euro 2012 : le très alléchant Espagne-Italie.